Les nouvelles politiques controversées de collecte de données espagnoles sur les voyageurs seront lancées le 2 décembre

La bataille croissante entre l'Espagne et les touristes dure depuis des années, en particulier dans la ville toujours populaire de Barcelone. Les affrontements entre habitants et voyageurs font l’actualité. Les choses se sont tellement détériorées que Barcelone a même figuré dans l'édition 2025 duLe voyage de FodorAucune liste annuellequi met en évidence les endroits où les touristes ne devraient pas aller, principalement en raison de problèmes liés au surtourisme. Le gouvernement espagnol tente apparemment de prouverFodorindiquer.

Introduit en janvier 2023,Le décret royal 933/2021 oblige les entreprises liées au tourismepour communiquer des informations sur les voyageurs utilisant leurs services. Cela inclut les hôtels, les agences de location de voitures et les agences de voyages. Les données qu'ils sont tenus de déclarer comprennent, sans s'y limiter, les coordonnées, les habitudes de voyage, les relations avec les voyageurs et les informations financières. Le décret devrait entrer en vigueur le 2 décembre 2024 sans aucun signe de changement de cap.

Les critiques ont souligné que la quantité et la variété des données communiquées au gouvernement sont excessives.et peut même enfreindre diverses lois sur la confidentialité. Cela expose également les voyageurs à de graves problèmes de cybercriminalité si les données étaient compromises de quelque manière que ce soit. Le Parlement et le Sénat espagnols ainsi que de nombreux groupes professionnels du tourisme ont appelé le gouvernement espagnol à réévaluer cette politique car elle risque de nuire au tourisme dans le pays.

Il semblerait que l'objectif du décret royal 933/2021 est de protéger le pays et ses citoyens en collectant des données qui pourraient être utilisées pour suivre les tendances dangereuses des voyageurs. La manière dont cela sera réalisé n’est pas claire, car le potentiel d’abus des données est incroyablement élevé. Il reste à voir si cette mesure entraînera une augmentation de la sécurité pour les résidents espagnols ou si elle sera plus préjudiciable à long terme, car cette politique peut également être utilisée pour collecter de telles données sur les habitants.